Dès 4 heures du matin le vent a commencé à souffler et nous avons dû nous lever pour rattacher ce qui battait et nous avons apprécié d’avoir opté pour une place de port plutôt que pour un mouillage.

Aujourd’hui activité au ralenti.

Station balnéaire plutôt sympathique, Shopping, plage, méduses, bistrots, restaurants, musiques.

Dans la journée quelques belles rafales de vent (plus de 25 nds dans le port)

La météo n’est toujours pas avec nous.

Il y a un coup de vent qui démarre dans le golfe du Lion et que nous devrions ressentir dans la nuit de samedi à dimanche.

L’idée c’est donc d’avancer sur le chemin du retour mais de trouver un port abri pour samedi et dimanche.

Vitamine décide de faire cavalier seul et partir sur la baie de Port Man sur Port Cros.

Calicoba et Graffiti choisissent de tenter une place au port de Cavalaire.

Nous y arrivons vers 14h30 après 3 h 30 de moteur dans une mer en ébullition à cause du trafic incessant des bateaux à moteur.

Par chance, le quai d’accueil n’est pas encore plein et nous obtenons deux places à quai (53.80€ la nuit).

De son côté Vitamine n’est pas resté à Port Man le mouillage était plein à craquer.

Il a dû partir se réfugier à Bormes les Mimosas (56.00€ la nuit) et regrette amèrement de rater les apéros à bord de Graffiti.

Nous partons pour déjeuner aux îles de Lérins, espace idyllique entre les deux îles dans mon souvenir.

Aujourd’hui zone à circulation réglementée.

Au centre un couloir de circulation et sur les bords des îles une zone de mouillage.

Quand nous arrivons ils sont déjà des centaines de bateaux de toutes tailles à occuper l’espace et nous devons nous infiltrer pour trouver un espace suffisant.

A 14h30 nous larguons Cyrille et Marco sur le quai de l’île st Honorat pour qu’ils rentrent en navette à Nice et reprenons le chemin de Fréjus où Calicoba nous a retenu deux places.

Nous terminons la journée par le traditionnel apéritif sur Graffiti.

Nous sommes à Nice à 11h du matin mais impossible de prendre les places que nous avons retenues avant midi.

Nous faisons le plein de gas-oil et nous amarrons à la sauvage sur un ponton vide.

Escale sympathique d’autant que nous ne payons que 36 € la nuit.

Le soir nous nous retrouvons avec Vitamine qui a déposé sa compagne à la gare, et notre fille Cyrille qui nous présente son nouveau compagnon Marco dans un bar à tapas en face du port(les tarifs des restaurants n’ont rien à voir avec ceux de la Grèce !!!)

La traversée Maccinagio – Nice ne fait que 106 Milles, soit environ 18h de navigation.

Inutile donc de partir aux aurores pour arriver dans la nuit sur Nice.

A midi nous sortons du port pour déjeuner au mouillage et nous baigner une dernière fois dans une eau encore un peu chaude 25° que nous trouvons déjà un froide.

Puis nous attendons Vitamine qui doit nous rejoindre pour faire la traversée avec nous.

A 17h nous levons l’ancre Peu de vent mais encore une bonne houle résiduelle.

Une presque pleine lune nous accompagnera toute la nuit pour une traversée souvent au moteur.

Vitamine s’arrête au mouillage de Marina di Campo.

Il veut encore se sentir en vacances une journée de plus.

Nous nous continuons vers Maccinagio.

Et à 11 h nous sommes devant l’entrée du port mais c’est déjà la foire d’empoigne pour obtenir une place.

Le canal 9 crépite en tous sens et nous avons du mal à joindre la capitainerie.

A 12h nous sommes à peine amarrés que Fifi saute à quai et part tout seul faire le tour qu’il attend depuis 27 heures…

Nuit de cauchemar !

Dans la nuit le vent a tourné faisant entrer dans le mouillage une forte houle de travers.

Le bateau ballotte de tous côtés, nous sommes dans un shaker. Impossible de dormir.

A 6h Serge emmène faire un petit tour à terre à Fifi Chien et nous levons l’ancre en direction de Ponza.

Nous naviguons sous génois seul dans une mer bien formée.

Nous arrivons à Ponza dans l’après-midi, et jetons l’ancre dans l’avant-port. (le prix d’une place à quai est de

240€ la nuit et les pontons ne se remplissent pas) Il fait encore très chaud et l’eau est encore à 27°, un petit bain

de mer serait le bienvenu mais l’eau est tellement sale que le bain est exclu.

La météo n’est pas très bonne,

Le RM 10.50 de Corinne et Olivier décide de rester un jour de plus à Camerota et nous sommes bien tentés d’en faire autant d’autant que ce port est gratuit (c’est rare).

Mais Vitamine a rendez-vous à Naples avec sa nouvelle équipière et doit partir, nous le suivons.

Nous nous dirigeons vers une zone d’orage. Comme je crains les orages en mer je demande à Serge de faire demi-tour et de nous réfugier dans le port d’Agropoli.

Mais Vitamine nous convainc de continuer. Le ciel devient de plus en plus noir et menaçant.

Nous détangonons le génois et le roulons, nous fermons tous les hublots et prenons un ris dans la grand-voile.

Et quelques instants plus tard nous sommes pris dans un violent orage.

Nos deux bateaux tourbillonnent. Nous n’arrivons plus à manœuvrer. Avec le vent en rafales une pluie de grêle et de grosses gouttes d’eau s’abat sur nous et s’engouffre à l’intérieur du bateau.

Nous jetons le chien terrorisé à l’intérieur et fermons la porte.

Cela dure une demi-heure deux fois la foudre tombe tout prêt de nous. Puis d’un coup la pluie s’arrête.

Le ciel bleu réapparaît et nous sommes surpris que la tornade nous ait remis dans le bon sens.

Nous comptons les dégâts, la grand-voile déchirée têtière et coulisseaux arrachés pend lamentablement et les deux couchettes arrière sont inondées, nous avions oublié de fermer les deux hublots de cockpit.

Nous arrivons au mouillage de Procida à la nuit tombante, tandis que Vitamine s’offre le port de Naples à 110 € la nuit.

Le mouillage est calme et nous dînons en espérant une bonne nuit de réconfort.

Encore une grosse étape de 76 milles, mais nous sommes en convoyage et il faut remonter.

Pas de vent, nous faisons tout au moteur et c’est long. Deux fois dans la journée un groupe de dauphins vient nous distraire en jouant quelques instants dans notre étrave.

Nous arrivons à 18h30 et Vitamine et le RM 10.50 sont déjà installés.

En entrant dans le port, le mole de droite est gratuit il suffit de jeter l’ancre et de s’amarrer cul au quai (sans eau ni électricité).

Nous prenons la dernière place au quai en jetant l’ancre sur tous les autres mouillages nous devrons donc repartir les premiers en espérant qu’aucun de nos voisins ne voudra partir trop tôt.

Camerota est une escale sympathique, village de vacances avec une jolie plage, et beaucoup d'animation pour les petits et les grands.

Soirée Pizza partie à bord de Graffiti